Tristesse Ephémère

Le sable recouvre la bibliothèque,
Puis s'engouffre par les fenêtres et les portes,
Et ensevelit les beaux écrits anciens.
Le gardien pleure tout ce qui était sien,
Contre les éléments et le Temps s'emporte
Vainement, n’étant plus qu’un simple métèque.

Les siècles se sont écoulés, effaçant
De ce lieu les traces d'ancienne existence,
Ainsi que le triste bibliothécaire.
Mais un jour le vent souleva l'air
Ainsi que le sable, révélant l'essence
Des anciens livres, dont l'encre bleue est sang.

Caractéristiques : sizains en hendécasyllabes